D'encre et d'exil 5 : Buenos Aires-Paris, allers-retours

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 158 pages
Poids : 270 g
Dimensions : 16cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84246-099-0
EAN : 9782842460990

D'encre et d'exil 5

Buenos Aires-Paris, allers-retours

de

chez Bibliothèque publique d'information

Collection(s) : La BPI en actes

Paru le | Broché 158 pages

Public motivé

18.00 Indisponible

organisées par la BPI les 2, 3 et 4 décembre 2005 | entretiens avec Eduardo Berti, Alicia Dujovne Ortiz, Miguel Angel Estrella et al.


Quatrième de couverture

D'encre et d'exil 5

Buenos Aires-Paris, allers-retours

Ils ont en commun d'être argentins et d'avoir partagé des moments d'exil parisien. La liste est longue, généreuse et riche de bien des talents. Certains sont demeurés à Paris, d'autres ont adopté la nationalité française, parfois la langue, certains y sont morts, beaucoup y vivent encore. Nombre d'entre eux ont accepté de participer au rendez-vous annuel des Rencontres internationales des écritures de l'exil organisé par la Bpi, afin de témoigner de ces allers-retours fraternels et complices entre Buenos Aires et Paris.

Toutes ces parcelles de l'Argentine à Paris ont mêlé leurs itinéraires, leurs encres et leurs exils et nous ont conduit dans le labyrinthe, dans l'ombre de Borges, dans les interstices de la création, dans l'entrebâillement du pays de l'écriture, dans la déchirure parfois féconde de l'absence et de l'éloignement. Il y fut question de la fuite des dictatures et des oppressions, de blessures plus intimes, des traces souvent douloureuses d'un exil contraint et blessé, mais aussi de l'extraordinaire sursaut vital et joyeusement fécond de leurs écrits.

Dans la connivence et la quête des mots et de la langue, il s'est agi de remonter à la source de leurs origines multiples, de mesurer l'exemplarité de leurs combats et de leurs armes secrètes, de partager leur humour et leurs rires, d'emprunter la ligne et l'ombre de la poésie ou le fleuve sans rives du roman, d'approcher cette frontière extrême du langage où la parole est la demeure de l'être comme le dit Hector Bianciotti.