Paru le 01/12/2016 | Broché 463 pages
Tout public
Il est difficile de comprendre le monde actuel sans connaître l'économie. C'est dire que cette science, la plus assurée des sciences humaines, ce qui ne veut pas dire qu'elle le soit entièrement, ni près, fait partie aujourd'hui du bagage indispensable à l'honnête homme, surtout s'il est engagé dans la chose publique.
Honnête n'a pas seulement le sens qu'on lui donnait au XVIIe siècle, celui d'homme cultivé et de bonne compagnie, il signifie aujourd'hui probe, en particulier sur le plan intellectuel.
Car il y a une vérité en économie, comme il y en a en médecine ou en physique des particules. Même si cette vérité est souvent mêlée d'obscurité, on ne saurait se laisser aller au relativisme, au principe que toutes les idées, en la matière, se vaudraient.
Telles sont les considérations qui ont animé Roland Hureaux, dont on connait les nombreux engagements politiques, professionnels et littéraires, dans les articles qu'il a écrits dans Marianne, Commentaire, Le Figaro, Valeurs actuelles, Causeur, Liberté politique, ou alors inédits, qui sont rassemblés ici. Ils portent principalement sur les suites de la crise de 2008, qui, comme le suggère le titre, pourrait connaître de nouveaux rebondissements et celle de l'euro dont l'auteur démonte les mécanismes et souligne les risques.
Dans une langue claire, Roland Hureaux expose des mécanismes tenus par beaucoup pour abscons, en vue de décrire une actualité économique complexe tout en exprimant des convictions longuement mûries et solidement étayées.
Roland Hureaux, ancien élève de l'École normale supérieure et de l'ÉNA, agrégé d'histoire, haut-fonctionnaire et élu. Il est membre du Comité de rédaction de Commentaire et du comité scientifique de la Fondation Charles de Gaulle. Auteur de nombreux essais et articles, il a complété sa formation d'historien par une étude approfondie de l'économie : il a suivi les cours de Jean-Claude Casanova, André de Lattre, Alfred Sauvy, Jacques Mistral, Dominique Strauss-Kahn auxquels il rend hommage. Ses analyses s'inspirent, entre autres, de celles de Maurice Allais, Alain Cotta, Jean-Jacques Rosa, Gérard Lafay, Jean-Luc Gréau.
