Collection(s) : Architexto
Paru le 10/05/2008 | Broché 175 pages
Tout public
Fenêtres. Voiles. Portes. Tombes. WC. Jardins. Lumières. Rayons. Paysages. Chambres. Zoning. Mur. Regards. Lit. Ciels. Nylon. Peaux. Plis. Silence. Couples. Enfants. Vitres. Béton. Rouille. Lin. Vent. Cut.
De quoi est-il fait, le mystérieux espace qu'il y a entre les mots, entre les images ? Qu'y a-t-il entre deux plans d'un film montes bout à bout ? Qu'y a-t-il entre une porte et le mur qui l'entoure ? Quel est ce lien, ce rien, cette force, ce silence ?
Entrer dans ce livre, c'est reprendre les choses par les petits cailloux merveilleux que ces deux-là nous laissent sur le chemin, le jeu infini des échos qu'ils dessinent entre eux, les rapports énigmatiques qu'ils entretiennent dans l'ombre du hors-champ. Sans une part d'ombre, il n'y a pas de vie possible, mes amis. On ne peut tout expliquer, ni tout éclairer. Et particulièrement ceci : c'est entre la présence et l'absence que vibre la poésie. Par ici, je vous prie.
Stefan Liberski
Windows. Fabrics. Doors. Graves. Toilets. Gardens. Lights. Beams. Landscapes. Rooms. Zones. Walls. Views. Beds. Ceilings. Nylon. Skins. Folds. Silence. Couples. Children. Glass. Concrete. Rust. Linen. Wind. Cut !
What is the mysterious space between words or images made of ? What is there between two film shots, spliced together ? What is there between a door and the wall that surrounds it ? What is that link, that nothing, that force, that silence ?
Stepping into this book is undertaking a discovery, guided by the pebbles that Henry and Lanners leave behind them on the road, by the infinite play of echoes that they draw between them, and by their enigmatic relationship in the shadow off-camera. Because life is impossible without shadows, my friends. We cannot explain or understand everything - how do we clarify the fact that it is between presence and absences that we can best feel the vibrations of poetry ?
This way, please...
Damien Henry, architecte / Bouli Lanners, cinéaste. La mise en écho de leurs notes, de leurs partitions, fait résonner ici ces questions. L'un et l'autre prélèvent, puis opèrent sur de petits morceaux de réalité repris sur le continuum de la vie, la vie courante, celle que, sans leurs subtiles découpes, on ne verrait plus, tassée dans l'indifférence et la saturation du monde.
Damien Henry, the architect and Bouli Lanners, the filmmaker. Our questions rebound in the echo of their notes and scores. They cut out and process little bits of reality selected from the continuum of life - just daily life. Life that we do not notice anymore, packed into the indifference and the satiety of today's world. Maybe their subtle cuts can change this.
