Paru le 28/02/2012 | Broché 99 pages
Tout public
Dans l'introduction des Antiquités de Vésone, Taillefer écrit : «J'aurais voulu tirer ma patrie de l'oubli peu mérité auquel (les historiens) l'ont condamnée : je ne voyais que la gloire de mon pays, et si j'avais pu y contribuer, la mienne me paraissait assez grande.»
Ces mots du sauveteur de la tour de Vésone sont connus. On est heureux de les répéter à un moment où l'on parle beaucoup de patrimoine, mais où les bonnes intentions ne sont pas toujours suivies d'effet. C'est pourquoi l'on aimerait que Taillefer soit mieux connu et que l'on sache quel homme sage, aimable et généreux fut le premier archéologue du Périgord.
L'association Taillefer ne pouvait qu'être intéressée de faire connaître intimement, si l'on peut dire, cet homme à qui le Périgord doit tant. C'est par ces lettres qu'on connaît la riche personnalité de celui qui, le premier, rêva d'un musée gallo-romain à Périgueux qui ne devait voir le jour que bien après la mort de son inventeur.
Bernard Lesfargues, poète et éditeur occitan, et Catherine Paoletti, présidente de l'association Taillefer, ont choisi des textes qui mettent en exergue les qualités attachantes de l'homme qu'il était. Pour la préface, ils ont fait appel à Michel Testut : nul mieux que ce chantre du Périgord ne pouvait parler du comte de Taillefer et comprendre la passion qu'il voua à son pays natal.
