Collection(s) : Lunes blafardes
Paru le 13/01/2007 | Broché 117 pages
- Comment il s'appelle, ton âne?
- Populo.
- Le peuple? a-t-elle demandé en rigolant.
- Oui!
Le libeccio a redoublé de puissance. Nous sommes revenus sur le devant de la bergerie et le vent soulevait toujours plus de poussières et de cendres. Toutes les cendres. Celles du passé et celles du présent. Nous nous sommes enlacés, pour ne faire plus qu'un, avant de disparaître dans un tourbillon de chaleur blanche.
En 1995, Jean-Patrick Manchette écrivait dans la préface de Je m'appelle reviens (Série noire): «Pour savoir écrire, il faut savoir vivre! Et les romanciers seront secrètement outragés de voir que le bandit écrit mieux qu'eux.»
Douze ans plus tard, Alexandre Dumal l'insoumis fait un retour en force, avec dans sa besace ce roman noir à l'écriture âpre et sèche, et son talent, loin de s'émousser, s'est singulièrement aiguisé.