Collection(s) : Mémoires du XXe siècle
Paru le 21/10/2016 | Broché 392 pages
Tout public
préface de Jean-Marie Guillon | introduction, notes et choix des textes par Olivier Maurel
Danse au bord du précipice
Mémoires du XXe siècle
Arrêtée le 19 juin 1943 alors qu'elle effectuait une mission pour la Résistance, Micheline Maurel a été déportée à Neubrandenburg, une annexe de Ravensbruck. Elle a probablement dû sa survie à la force de son amour pour un pilote polonais rencontré à Lyon. Sa correspondance et ses écrits autobiographiques permettent de suivre au jour le jour la naissance de cet amour, son développement pendant la « drôle de guerre », la séparation provoquée par l'invasion allemande, les efforts constants de Micheline pour rétablir le contact par correspondance, et la seconde séparation à son retour du camp. Elle permet aussi de suivre l'implication progressive de Micheline Maurel dans la Résistance. Mais surtout on y découvre sa personnalité étonnante, son attachement à sa nombreuse famille, la franchise avec laquelle cette jeune fille, catholique pratiquante, parle à ses parents de son amour de jeunesse pour sa professeure de français, puis de son amitié croissante pour Tadek. Ecrite dans un style très personnel et vivant, cette correspondance se lit comme un roman, mais elle est aussi un document historique sur l'Occupation allemande et la Résistance française et polonaise à Lyon.
Micheline Maurel est aussi l'auteur, aux éditions de Minuit, de Un camp très ordinaire, préfacé par François Mauriac (Prix des critiques 1957, réédité en 2016), La Vie normale (1958), La Passion selon Ravensbruck (1965) et, chez Hatier, des Contes d'Agate (1959).
