Collection(s) : Histoire et archéologie
Paru le 30/11/2022 | Relié 272 pages
Public motivé
De Corinthe à la rue d'Ulm
Le 13 mars 1922, Gustave Lanson, directeur de l'École normale supérieure de Paris, informe le notaire de Paul Casimir Mercier (ancien élève, promotion Lettres 1883) que la collection de terres cuites grecques qu'il a léguée à l'ENS a été installée sous vitrine dans la bibliothèque des Lettres. Après être resté en sommeil dans des cartons pendant près d'un siècle, cet ensemble de quarante- trois objets est redécouvert fortuitement dans la bibliothèque de l'ENS en 2015. Dès lors, l'étude, la publication et la valorisation de ce mobilier archéologique inédit (céramiques, figurines et objets de terre cuite, de marbre et de bronze) sont entreprises par un groupe d'étudiants et étudiantes, en collaboration avec la bibliothèque des Lettres et le laboratoire AOROC.
Le livre présente les résultats de ce travail collectif : un catalogue scientifique abondamment illustré, une analyse de synthèse et un parcours dans les archives, fruits d'une enquête minutieuse sur les anticomanes de la Belle Époque. On y découvre l'histoire tumultueuse d'une collection plus riche qu'il n'y paraît au premier abord, de Corinthe à Paris en passant par Nantes, au tournant du XXe siècle.
Clothilde Azzi est étudiante en archéologie de la construction. Dans le cadre de ses recherches, elle s'intéresse principalement à l'emploi des matériaux végétaux dans l'architecture grecque et romaine. Après l'obtention d'un master d'archéologie à l'École normale supérieure de Paris sous la direction d'Hélène Dessales, elle a poursuivi son cursus à l'École du Louvre, où elle s'est formée à la muséologie.
Martin Jaillet est doctorant en archéologie protohistorique depuis 2019. Ses recherches portent sur les sanctuaires de frontières en Étrurie méridionale entre le IVe et Ier s. av. n. è. dans le cadre d'une thèse à l'École pratique des hautes études et au laboratoire AOROC sous la direction de Stéphane Verger et de Vincent Jolivet. Ancien élève de l'École normale supérieure de Paris et agrégé d'histoire, il a participé à la fondation et à la supervision du projet Mercier depuis 2016.
Mathilde Naar est doctorante en sciences de l'Antiquité à l'École pratique des hautes études et au laboratoire ANHIMA sous la direction de Gabriella Pironti. Ses recherches en anthropologie religieuse portent sur les représentations d'Apollon dans l'imagerie attique. Titulaire d'un master d'histoire et d'archéologie de l'École normale supérieure, elle s'est formée à la céramique grecque auprès d'Anne Coulié au musée du Louvre.
