De Drancy à Bergen-Belsen, 1944-1945 : souvenirs rassemblés d'un enfant déporté

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 179 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7481-8396-2
EAN : 9782748183962

De Drancy à Bergen-Belsen, 1944-1945

souvenirs rassemblés d'un enfant déporté

de

chez le Manuscrit-www.manuscrit.com

Collection(s) : Témoignages de la Shoah

Paru le | Broché 179 pages

Tout public

19.90 Indisponible

préface Raymond Riquier


Quatrième de couverture

De Drancy à Bergen-Belsen, 1944-1945

Souvenirs rassemblés d'un enfant déporté

Jacques Saurel, né en 1933, aurait très bien pu connaître le sort réservé à nombre d'enfants de parents juifs émigrés de Pologne dans l'entre-deux-guerres : Auschwitz et la chambre à gaz.

C'est à son père qu'il doit dans un premier temps de ne pas être inquiété : engagé volontaire, puis prisonnier de guerre, celui-ci est protégé comme sa famille par la Convention de Genève. Mais les nazis cherchent des otages à déporter. Ainsi, début février 1944, Jacques, sa soeur aînée (la cadette est cachée) et son petit frère sont internés trois mois à Drancy avec leur mère, puis déportés au « camp de l'étoile » de Bergen-Belsen.

C'est alors à cette dernière qu'ils doivent leur survie. S'ils bénéficient de conditions « privilégiées » puisque les nazis veulent s'en servir comme monnaie d'échange, ces enfants n'auraient jamais survécu sans le soutien moral et les sacrifices de leur mère. D'autant que les conditions de vie, déjà très difficiles, se dégradent à partir de l'automne 1944, à mesure qu'affluent les rescapés des évacuations des camps de l'Est. Le camp de Bergen-Belsen, dont l'organisation se délite, devient alors un véritable mouroir où règnent famine et épidémies.

Jacques et les siens recouvrent la liberté après avoir connu en avril 1945 les affres supplémentaires des errances du « Train fantôme » dont la moitié des 2 000 Juifs évacués du « camp de l'étoile » perdent la vie. Jacques et sa soeur sont atteints du typhus. Ils ne retrouvent leur père à l'hôtel Lutétia que le 23 juin 1945.

S'ils sont restés en vie, il n'en va pas de même des autres membres de la famille : de ceux qui vivaient en Pologne, plus de trace ; en France, Jacques a perdu ses grands-parents paternels, trois oncles, deux tantes et six cousins...

De cette confrontation à l'horreur, si jeune, dont il a réchappé il ne sait comment, Jacques s'est forgé une passion : la vie.