Collection(s) : Médias histoire
Paru le 22/05/2010 | Broché 218 pages
Public motivé
préface Maurice Vaïsse
La promotion, par la diplomatie française, du procédé de télévision en couleurs SECAM a été le fait d'une impulsion politique. Dès 1965, le général de Gaulle a voulu en faire la première pierre de la «détente» qu'il entendait instaurer avec la Russie soviétique, pour affirmer, en rupture avec la lettre de la bipolarisation, la vitalité du dialogue des nations. Entre 1964 et 1975, cette diplomatie de la télévision prend deux couleurs différentes. Décidée dès 1965, la promotion internationale du SECAM se conçoit comme un dossier pionnier de la coopération franco-soviétique. Dès 1969, elle perd de sa portée symbolique et doit concourir, plus strictement, au rayonnement industriel de la France.
Olivier Chantriaux est diplômé de la Sorbonne en histoire des relations internationales, ainsi que de Sciences Po Bordeaux. Il préside, depuis 2008, l'Association de promotion des études diplomatiques et stratégiques (AEDES). La recherche qu'il a consacrée à la diffusion internationale du procédé SECAM lui a valu de recevoir le Prix de la Fondation Charles-de-Gaulle en 2005 et une mention au Prix d'encouragement de l'INA en 2009.