De guerres lasses

Quatrième de couverture

De guerres lasses

Un homme.
Une femme.
Deux guerres.
Deux itinéraires.
Deux mises à nu.
Parce que survivre à une guerre est peut-être le plus dur des combats.

Je ne saurais trop dire de quel genre littéraire ce livre peut bien ressortir. Par les textes et les dessins, il conservera sans doute toujours un aspect mystérieux.
Il semble comme fait d'antiques ressouvenances, mais par-delà le temps, et comme par-delà les larmes, même s'il y va d'une guerre, ici comme vécue.
Ressouvenance, par-delà les générations, à moins que la mémoire l'ait transmise, sans bien même que l'on s'en soit rendu compte.
L'écriture est directe, et les dessins, bien entendu, le sont encore davantage.
Pourtant, il y subsiste aussi comme une forme de distance.
Elle en fait la délicatesse, le vrai n'allant jamais sans une forme de poésie,
Qui me fait penser à Barbusse,
Mais qui aurait été spectateur de son oeuvre.
Ce n'est pas qu'il y aille jamais d'une mise en spectacle :
C'est la distance comme prise - car l'est-elle vraiment ? - conduisant à ce point extrême où,
Comme si l'alchimie avait joué son rôle
La vérité devient le véridique.

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