De la destruction du savoir en temps de paix : école, université, patrimoine, recherche

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 463 pages
Poids : 402 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84205-797-8
EAN : 9782842057978

De la destruction du savoir en temps de paix

école, université, patrimoine, recherche

chez Mille et une nuits

Collection(s) : Essai

Paru le | Broché 463 pages

Public motivé

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Corinne Abensour, Kathleen Barbereau, Frédérique Kleman et al.


Quatrième de couverture

Mille et une nuits

Sauver l'étude des lettres et de la philosophie. Sauver la recherche. Sauver les collections du musée de l'Homme. Défendre l'inaliénabilité des chefs-d'oeuvre des musées français. Sauver le patrimoine de l'Imprimerie nationale. Sauver les fonds de plusieurs bibliothèques... Des enseignants, des chercheurs, des conservateurs, des archéologues lancent des appels pressants devant le péril que court leur discipline ou leur institution.

À partir du début des années 2000, un processus implacable devient manifeste. C'est à une véritable tentative de destruction du savoir que nous assistons.

À cet égard, l'école - dont les faillites sont désormais plus difficiles à dissimuler - aura été le champ d'expérimentation premier : on cherche à mettre fin à la transmission du savoir, et ce depuis près de trente ans. Derrière les discours politiques qui se sont succédé, une même logique à l'oeuvre. Toutes les réformes ont été menées selon des critères de rentabilité immédiate, selon des normes de « bonne gouvernance » mêlant management et marketing. L'Éducation nationale a repris à son compte les préconisations des grandes institutions financières internationales ou de l'Union européenne.

Peu analysées sous l'angle de cette orientation économique, la crise de l'école mais aussi la rapide dégradation de l'université et de la recherche publique trouvent pourtant là leur cohérence. Alors que l'instrument principal de son application vient d'entrer en vigueur (la loi organique relative aux lois de financement, dite LOLF), il importe de comprendre que le processus se poursuivra si nous ne l'arrêtons pas.