De la faillite internationale à la procédure d'insolvabilité européano-suisse dans le cadre du règlement n° 2015-848 : les effets en Suisse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XX-469 pages
Poids : 748 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-275-07260-9
EAN : 9782275072609

De la faillite internationale à la procédure d'insolvabilité européano-suisse dans le cadre du règlement n° 2015-848

les effets en Suisse

de

chez LGDJ

Collection(s) : Bibliothèque de droit des entreprises en difficulté

Paru le | Broché XX-469 pages

Doctorat

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avant-propos de Jean-Pierre Rémery | préface de Daniel Staehelin


Quatrième de couverture

Bibliothèque de droit des entreprises en difficulté

Tome 17

Une procédure d'insolvabilité s'ouvre en France. L'analyse de l'actif et du passif révèle l'existence de créanciers et de biens en Suisse. Le règlement (UE) 2015/848 du 20 mai 2015 (Insolvabilité bis) est-il applicable pour traiter ces éléments, ou faut-il s'en remettre au droit commun des faillites internationales ?

À lire la jurisprudence de la CJUE (arrêt du 16 janvier 2014, aff. C-328/12 Schmid), ce type de situation pourrait bien relever des règles européennes, du moins de celles qui ne comportent pas expressément de restriction intra-européenne. En réalité, les dispositions extensibles à l'international sont rares. Les règles européennes ont été pensées, et par conséquent formulées, pour les situations intra-européennes. La méthode de l'applicabilité spatiale à la carte engendre des conséquences : incertitudes et incohérences pour les juridictions des États membres, risques de refus de reconnaissance pour les juridictions des États tiers. Le droit suisse des faillites internationales, récemment révisé, nous permet de le démontrer. S'il est vrai que l'Union européenne constitue un partenaire économique majeur pour la Suisse et que le chapitre 11 de la LDIP a été assoupli, la protection des intérêts locaux continue de jouer un rôle majeur et risque toujours de bloquer les décisions européennes aux frontières suisses. Il ne suffira pas d'un arrêt de la CJUE pour régler la question des États tiers ; des règles doivent être construites pour eux et, dans l'idéal, avec eux.