Collection(s) : Mémoires vives
Paru le 10/09/2020 | Broché 280 pages
Public motivé
préface de Fabien Théofilakis | texte traduit par Jacqueline Tabuteau et Sieghild Jensen-Roth | postface Karin Scherf
Histoire
Mémoires vives
Wolfram Knöchel appartient à cette génération d'Allemands porteurs du projet nazi avant de payer le prix fort de son échec. Lycéen enrôlé dans la Wehrmacht en 1943 après avoir été embrigadé dans les Jeunesses hitlériennes, il est fait prisonnier de guerre en mars 1945 par les Américains. Transféré aux Français et affecté dans le Sud-Ouest près du littoral atlantique, il se porte volontaire pour le déminage. Loin des siens restés dans la zone soviétique d'occupation, il doit surmonter ses souffrances physiques et morales. Libéré fin décembre 1947, il sort transformé de sa captivité. C'est ce processus que donnent à lire les quelques 170 lettres écrites à ses parents entre 1943 et 1948, miraculeusement conservées. On y suit ses réflexions, ses inquiétudes, ses doutes, son aveuglement aussi. Ce témoignage exceptionnel reflète la sortie de guerre d'un jeune soldat et inscrit son histoire personnelle dans celle, plus large, des rapports franco-allemands à un moment clef de l'histoire européenne.
Arlette Capdepuy est docteure en histoire contemporaine et chercheure associée au CEMMC (Centre d'études des mondes moderne et contemporain - EA 2958) à l'Université Bordeaux Montaigne.
Fabien Théofilakis est historien, maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Centre d'histoire sociale des mondes contemporains).
Traduction par Jacqueline Tabuteau, professeure certifiée d'allemand, et Sieghild Jensen-Roth, docteure en littérature comparée.