Collection(s) : Epistémologie et philosophie des sciences
Paru le 14/01/2010 | Broché 307 pages
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De la singularité
Se promenant dans un parc, Leibniz remarqua qu'on ne pouvait y trouver deux feuilles identiques, car « il faut que chaque Monade soit différente de chaque autre ».
Que cette singularité tienne à une puissance interne propre à chaque unité de vie, que cette puissance soit celle du désir, et que ce désir soit celui de la différence optimale (et non de la simple conservation), voilà le fruit de la présente interrogation.
A partir de là une ontologie de la « relation » ne saurait suffire : le vivant n'est pas simplement un système de corrélations puisqu'il faut placer en son centre ce par quoi la relation devient créatrice, inventive dans le sens du « plus actif » et du « toujours singulier », cela même qu'aucune science de la matière ne pourra jamais arraisonner.
Dans le prolongement de son ouvrage sur Le vivant chez Leibniz, Jean-Pierre Coutard, docteur en philosophie, questionne ici la notion d'individu vivant.