Serie : De mémoire. Vol 3
Collection(s) : Mémoires sociales
Paru le 25/05/2011 | Broché 345 pages
Tout public
On expérimentait de nouvelles formes de lutte. Mais on ne partait pas de rien : nos racines venaient du vieux «guérillerisme» ibérique. On diffusait l'expérience acquise à Barcelone dans la lutte du MIL. En France, pour la première fois depuis la guerre d'Algérie, des militants révolutionnaires entraient dans la clandestinité les armes à la main. Ça n'étaient plus des théories sans pratiques véritables. La guérilla devenait l'arme de la lutte quotidienne. Faction incessante du sabotage et de la subversion. Sans aucun regret, on avait coupé les ponts avec la connivence et les bienséances bourgeoises.
Ce troisième volume des Mémoires de Jann-Marc Rouillan revient sur le quotidien du groupe toulousain des Gari (Groupes d'action révolutionnaire internationalistes) en lutte contre la dictature de Franco. Au-delà d'un récit d'aventures picaresques et insouciantes qui s'étendent sur tout le territoire européen, on voit se dessiner le point de non-retour vers l'engagement dans la lutte armée.
Né en 1952 à Auch, Jann-Marc Rouillan a été incarcéré de 1987 à 2011 pour ses activités au sein du groupe Action directe. Il a notamment publié Je hais les matins (Denoël, 2001), Le Capital humain (L'Arganier, 2007) et, aux éditions Agone, La Part des loups (2005), Chroniques carcérales (2008) et Paul des Épinettes et moi (2010).