Déclaré majeur ! : les tests d'âge osseux, alibi scientifique de la chasse aux jeunes isolés étrangers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 62 pages
Poids : 95 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-07103-9
EAN : 9782343071039

Déclaré majeur !

les tests d'âge osseux, alibi scientifique de la chasse aux jeunes isolés étrangers

de

chez L'Harmattan

Paru le | Broché 62 pages

Tout public

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coordination Armelle Gardien | illustrations Jean Carré, Paul Gendrot | photographies Jean-Claude Saget


Quatrième de couverture

Déclaré majeur !

Les tests d'âge osseux, alibi « scientifique » de la chasse aux jeunes isolés étrangers

« Comment ils te découpent en morceaux ? Ton poignet a 17 ans, ton épaule 30 ans, et toi entre 26 et 35 ans. Ils nous traitent comme des animaux, comme des gens qui n'ont pas de valeur ! »
Mamadou. Collectif des jeunes majeurs 69.

Ils ont 16, 17 ou 17 ans 1/2, ils sont étrangers, arrivés en France seuls, sans leur famille.

Chaque année et de manière quasi systématique, des centaines de jeunes, isolés et étrangers, sont, de gré ou de force, astreints à subir des tests d'âge osseux, afin de déterminer leur « vrai » âge civil, celui que les services sociaux censés leur apporter une aide et un soutien les soupçonnent systématiquement de cacher Une radio de la main ou du poignet les déclare Majeurs.

Au déni de leur âge, et à l'humiliation que représentent cette pratique s'ajoutent des conséquences brutalement matérielles : la mise à la rue et de plus en plus fréquemment, une condamnation pour « escroquerie » à des mois de prison, parfois ferme.

Les autorités scientifiques, juridiques et éthiques ont depuis longtemps déclaré les tests d'âge osseux inadaptés à cet usage et pour nombre d'entre elles préconisé leur abandon.

Contre cette discrimination et pour le respect des droits des mineurs, le Réseau Éducation sans frontières mène campagne. Son appel à la proscription des tests d'âge osseux a recueilli près de 13 000 signatures dont celles de nombreux médecins, scientifiques, magistrats, juristes et de personnalités de premier plan que le gouvernement a délibérément choisi de mépriser en légalisant ces pratiques. Une gifle publique qui ne s'oublie pas. Pour autant le combat n'est pas fini... La preuve !