Paru le 28/05/2020 | Relié
Il ne prend jamais de notes ; crayonne dans sa tête.
Il adore les bois ; préfère la tablette tactile à la déforestation.
Il ne ronchonne pas ; exprime sa jubilation. Nuance.
Il ne fréquente pas les zoos ; les imagine sous son chapeau.
Il n'aime pas l'absurde ; jubile au cocasse. Parfois, c'est pire.
Il n'aime pas les restaurants ; bistrote au comptoir.
Il dit qu'il travaille. En fait, il dessine au bureau.
Il avoue son âge, douze ans (pas plus) dans ses rêves.
Il ne regarde pas ; scrute, dissèque, observe.
Il n'aime pas le présent ; élucubre au futur.
Il ne conjugue pas à l'impératif ; tricote à l'imparfait du subjectif.
Il n'ausculte pas les crocodiles ; préfère les croquenos.
Il ne fait pas la morale ; invite à réfléchir.
Il n'est pas primate mais malin comme un singe, doux comme un agneau, têtu comme un âne, frais comme un gardon, rusé comme un renard, gai comme un pinson.
C'est Dobritz. Un drôle de zèbre...
