Collection(s) : La pensée sauvage
Paru le 15/01/2017 | Broché 55 pages
Tout public
Depuis sa rencontre avec Angèle Vannier en 1974, Nicole Laurent-Catrice reste durablement marquée par sa personnalité et son oeuvre et s'attache à faire connaître son nom trop oublié. Découverte par Théophile Briant, Angèle Vannier reçut, à l'instar de René Guy Cadou, Marcel Béalu, Jean Laugier et Luc Bérimont, le prix du Goéland, considéré à l'époque comme le Goncourt de la poésie. Son poème Le Chevalier de Paris chanté en 1950 par Edith Piaf fit le tour du monde en plusieurs langues. Eluard reconnut en elle un grand poète et préfaça son deuxième recueil : L'Arbre à feu. Malgré ces atouts pour devenir un poète de premier plan, malgré une oeuvre à l'identité forte, Angèle Vannier reste une de ces voix invisibles de la poésie qu'il est temps de (re)découvrir aujourd'hui.
Marie-Josée Christien
Angèle Vannier n'est pas une « poétesse bretonne », avec ce que cette appellation peut avoir de mièvre et de localiste. Elle est une femme poète, enracinée oui, mais avec une ouverture sur d'autres cultures, d'autres époques et sur le cosmos. Nicole Laurent Catrice (extrait).
« Angèle Vannier préserve tout de l'ombre, merveilleusement. »
Paul Eluard, préface de L'arbre à feu, 1950
Née dans le nord de la France, Nicole Laurent-Catrice vit près de Rennes en Bretagne. Lauréate du Prix Xavier-Grall pour l'ensemble de son oeuvre, traductrice de langue espagnole, elle a publié une vingtaine de recueils de poésie, dont certains avec des artistes, et deux romans. Elle a animé une émission littéraire pendant 10 ans sur une radio locale et programmé la poésie aux Tombées de la Nuit pendant 14 ans.