Démocratie pour l'Afrique : la longue marche de l'Afrique noire vers la liberté

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 343 pages
Poids : 501 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782020123686

Démocratie pour l'Afrique

la longue marche de l'Afrique noire vers la liberté

de

chez Seuil

Collection(s) : L'Histoire immédiate

Paru le | Broché 343 pages

24.00 Indisponible

avec la collaboration de Charlotte Paquet


Quatrième de couverture

L'Afrique noire meurt lentement de ses dettes et de l'épuisement de ses sols. «Si la situation actuelle se poursuit, les pays d'Afrique subsaharienne se retrouveront au niveau des plus pauvres d'Asie au début du siècle.» Qui parle ainsi ? La Banque mondiale, et avec elle l'ensemble des experts internationaux. René Dumont, lui, le dit depuis trente ans. Et si, en 1962, son livre L'Afrique noire est mal partie déclencha un formidable tumulte, l'agronome de la faim est aujourd'hui consulté dans le monde entier.

Cette prise de conscience se produit au moment même où le climat politique s'alourdit en Afrique francophone : depuis le début de l'année 1990, la révolte menace de mettre à bas les tyrannies gangrenées par la corruption, le gaspillage somptuaire, le détournement des deniers publics.

René Dumont se trouvait précisément en Afrique noire, en compagnie de Charlotte Paquet, lorsque les premières émeutes ont éclaté. Au Niger, au Mali, au Sénégal, en Guinée, en Côte-d'Ivoire, au Cameroun et au Togo, ils ont prononcé une série de conférences devant des auditoires nombreux et passionnés. Comment sortir du marasme et construire l'Etat de droit ? C'est à ces questions que répond ce livre, dont l'argument est simple : pas de développement sans démocratie, et pas de démocratie durable sans lutte contre les traditions régressives, les intégrismes, l'oppression des femmes, l'explosion démographique, la destruction de l'environnement.

La route sera longue et difficile, explique sans complaisance l'ami de toujours des Africains. Mais aucun progrès ne sera possible si la France, et avec elle l'ensemble des pays développés, refuse de redéfinir dès aujourd'hui sa politique de coopération et reste sourde à l'appel d'un continent naufragé.