Denise Colomb : portraits

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 105 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782737704123

Denise Colomb

portraits

de ,

chez Manufacture

Collection(s) : Les Poches du patrimoine photographique

Paru le | Broché 105 pages

Tout public

9.15 Indisponible

Quatrième de couverture

Denise Colomb, de son vrai nom Denise Loeb, naît à Paris en 1902. Après des études de violoncelle au Conservatoire de Paris, elle réalise ses premiers portraits lors d'un séjour en indochine (1935-1937) où elle accompagne son mari, Gilbert Cahen. Pendant la guerre, elle adopte le pseudonyme qu'elle conservera en tant que photographe.

En 1948, Denise Colomb se rend aux Antilles à l'invitation d'Aimé Césaire avant d'entreprendre de nombreux voyages en Inde, en Israël et en Europe. Elle collabore à diverses revues (Le Leicaïste, Regards, Le Photographe, Réalités) et effectue des travaux de commande pour Point de vue-Images du Monde.

Son penchant naturel lui lait représenter l'homme dans ce qu'il a de plus noble, de plus chaleureux. Question d'éthique. En cela, Denise Colomb appartient à la tradition française du réalisme poétique aux côtés de Boubat, Izis, Doisneau et Ronis.

C'est avec Antonin Artaud qu'elle débute en 1947 une longue série de portraits d'artistes. Son frère, Pierre Loeb, qui possède à Paris une galerie renommée, l'introduit auprès de peintres et sculpteurs. La figure emblématique de l'artiste, les rêves qu'elle incarne, mais aussi les failles qu'elle révèle, l'aident à exprimer ses propres sentiments. On n'oubliera pas Artaud en visionnaire torturé, de Staël à la beauté tragique photographié quelques mois avant son suicide, Giacometti, humble et rugueux, Picasso, statue vivante, assis paisiblement dans l'escalier, ou encore Ernst à la mèche rebelle et au regard inquiet posant devant les toits de Paris. Qu'elle photographie des célébrités ou des anonymes, cette passion du visage regarde ne se démentira pas au fil des années.

A plus de 90 ans, Denise Colomb continue de réaliser des portraits dans des miroirs et met en scène des masques africains, témoignages de sa vitalité et de son inépuisable curiosité.