Déraison d'Etat : déshérence des villes

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 393 pages
Poids : 1090 g
Dimensions : 15cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-03599-4
EAN : 9782343035994

Déraison d'Etat

déshérence des villes

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Questions contemporaines

Paru le | Broché 393 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Déraison d'État

Déshérence des villes

La crise financière de 2008, en démentant brutalement les thèses de l'économie hyperlibérale, a remis en lumière les approches marxistes quand elles se distinguent de l'étatisme stalinien. Malgré sa dégénérescence au Nord, le capitalisme inégalitaire tire des milliards d'êtres humains du Sud du sous-développement. Mais la planète épuisée n'a plus les moyens de suivre cette voie sous peine de dystopie. Après une longue expérience à l'interface de la jungle privée et de l'apathie bureaucratique, l'auteur lit ou relit Hegel, Proudhon, Henri Lefebvre, Bourdieu, Castoriadis, Onfray, Badiou, Lavai, Dardot, Harribey ou Ostrom, etc., pour réenvisager les logiciels d'un après capitalisme viable. L'Etat, impensé de la contestation de gauche, serait-il le siège d'une nouvelle exploitation ? L'urbanisation, autre chose que l'expression minérale de la nocivité des oligarchies et bureaucraties annihilant tout environnement empathique, toute création sensible ? L'hypothèse proposée serait que la structure de l'humain est simultanément et contradictoirement corpusculaire et ondulatoire, individuelle et collective, à l'image de ¡'infiniment petit qui la constitue. La poursuite d'une hominisation moins malheureuse devrait donc opérer un saut en avant de la démocratie comme dialectique maîtrisée de ses deux caractères contradictoires. L'avenir appartiendrait ainsi à l'autogestion et au dépérissement de l'Etat, au bouleversement de la délégation de pouvoir vers sa meilleure transparence, par son enracinement à la base, dans les quartiers et les entreprises.

Biographie

Jean-Pierre Lefebvre a vécu 40 ans en Normandie où il fut successivement ingénieur chimiste, secrétaire du député Roland Leroy puis de la fédération du PCF, des maires du Havre puis de Dieppe. Désapprouvant en 1968 le silence du PCF sur la normalisation soviétique de la Tchécoslovaquie, conjointe à celle du PCF par Georges Marchais, il se reconvertit dans l'urbanisme, construisant en Seine-Saint-Denis des dizaines de quartiers et de collèges d'une qualité architecturale exigeante. Depuis, il a écrit des essais sur l'urbanisme et l'architecture, la philosophie politique, autogestion et deperissement de l'État, cinq romans, trois recueils de poésie. Il a réalisé une centaine de vidéos sur ses voyages dans les urbanismes et architectures du monde.

Du même auteur : Jean-Pierre Lefebvre