Paru le 28/10/2008 | Cartonné 175 pages
Tout public
Dernière mission pour By-golly
Le 1er août 1944, quelques jours avant les premiers combats pour la libération du Maine-et-Loire, 36 bombardiers B-26 Marauder du 397e Bomb Group américain, viennent détruire le pont SNCF sur la Loire, aux Ponts-de-Cé, près d'Angers. En phase finale d'approche de la cible, ils sont accrochés par des chasseurs allemands, au-dessus du village de La Cornuaille et jusqu'à la forêt de Bécon.
Durement touché, l'un d'eux, baptisé « By Golly » s'écrase après que sept de ses neuf membres d'équipage se sont parachutés. Les aviateurs survivants atterrissent dans la campagne angevine sous les yeux des paysans occupés à rentrer la moisson. Trois d'entre eux échappent aux Allemands et sont pris en charge spontanément par les habitants...
Cet épisode dramatique et authentique de la fin de la seconde guerre mondiale en Anjou donne prétexte à l'auteur pour présenter l'aérodrome d'Angers-Avrillé de 1939 à 1945, l'occupation des châteaux du Béconnais par la Wehrmacht et les SS, et décrire le combat aérien avec une précision incomparable.
Cette page d'histoire met en avant le courage des aviateurs de l'USAAF et celui des habitants qui, bien que n'appartenant à aucune organisation de la Résistance, risquent leur vie pour sauver celle de jeunes Américains venus les libérer.
Une rigueur d'historien, avec le souffle d'une épopée...
Pierre Babin est un juriste, passionné d'histoire contemporaine. Le Droit l'a conduit à exercer au sein de l'Inspection du Travail de Maine-et-Loire pendant 24 ans, de 1977 à 2001. Il a terminé sa carrière en 2005 en qualité de Directeur adjoint à la Direction Régionale du Travail des Pays de la Loire, à Nantes.
Sa passion pour l'histoire l'a, elle, incité à mener des recherche actives sur la période de la seconde guerre mondiale en Maine-et-Loire et, plus largement, dans tout l'Ouest de la France.
Auteur d'articles pour des magazines d'histoire de l'aviation, il a rédigé « Dernière Mission pour By Golly » à partir d'un mémoire de Maîtrise d'Histoire contemporaine qu'il a soutenu en 1996 à l'Université d'Angers au terme d'une parenthèse de sept mois dans sa vie professionnelle.
