Derrida, Celan : juste le poème, peut-être

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 163 pages
Poids : 225 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7056-9454-8
EAN : 9782705694548

Derrida, Celan

juste le poème, peut-être

de

chez Hermann

Collection(s) : Le Bel aujourd'hui

Paru le | Broché 163 pages

Public motivé

Impression à la demande
26.00 Impression à la demande chez l'éditeur - Expédié sous 15 à 20 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Derrida, Celan

Juste le poème, peut-être

La poétique de Celan a profondément incisé la réflexion de Derrida, lui devenant indispensable pour repenser les questions de la date, de la crypte et du secret. De Schibboleth à Béliers et à son dernier séminaire, Lu bête et le souverain, Derrida s'est aussi intéressé au poème celanien comme lieu d'une souveraine solitude, d'une souveraineté autre, peut-être, quand il parle de lui-même. Cet essai tente d'analyser la portée du deuil et de la dette contractée par le philosophe à l'endroit du poète. De la rencontre entre Celan et Derrida, nulle archive ne saura témoigner. Le verbe « témoigner » évoque une sorte de mot de passe secret entre eux : « Niemand/zeugt für den/Zeugen » et « Die Welt ist fort, ich muss dich tragen ». Ces deux vers, Jacques Derrida incitait ses lecteurs à les apprendre par coeur pour deux raisons : d'abord, pour méditer sans fin le rapport à la langue, à l'idiome plutôt, de Celan, creusant, enfouissant, retournant sa langue dans la langue allemande ; ensuite, pour mesurer - relever, dit Derrida - la nécessaire et impossible épreuve de la traduction, cette question qui est non seulement l'un des enjeux les plus importants de la « déconstruction » mais aussi le foyer d'une éthique de la lecture.

Biographie

Ginette Michaud est professeur à l'Université de Montréal. Elle a coédité les deux volumes du Séminaire La bête et le souverain (2008 et 2010), de même que les écrits de Jacques Derrida sur les arts (Penser à ne pas voir, 2013), et l'architecture (Les arts de l'espace, 2015). Elle a consacré plusieurs essais à Derrida.

Du même auteur : Ginette Michaud