Paru le 06/10/2004 | Broché 231 pages
Tout public
Un soir de juin 1940, lorsqu'il se retrouve face à un peloton d'exécution improvisé, un garçon de six ans découvre la guerre. Il sait que, désormais, plus rien ne sera comme avant.
Ce livre dit la misère, la faim, la fuite, les exactions vues par les yeux d'un enfant, puis l'interminable voyage dans le train qui l'emmène vers un camp.
Ce récit est écrit comme il a été vécu : avec les tripes, par un gamin de la guerre qu'on a amputé de sa jeunesse, pas de son sens de l'humour. Paru au Québec en 1969 sous le titre J'aime encore mieux le jus de betteraves, il y est devenu un classique, étudié dans les écoles.
Dans son enfantine et candide simplicité, cette peinture a plus de vérité que bien des ouvrages plus élaborés. Voici les sentiments qu'éprouve un enfant dans le tourbillon de la cruauté, de la guerre et de la destruction.
Han Suyin
Ce livre est à la fois frais, bouleversant et déchirant. Le seul, avec l'oeuvre d'Anne Frank, qui soit de la littérature de guerre exprimée avec la sensibilité d'un enfant.
Henry Miller
Né à Kaunas (Lituanie) en 1934, Alain Stanké a 11 ans lorsqu'il arrive en France. Un pays dont il ignore la langue et où il fait ses études secondaires. À 17 ans, il émigre au Canada où il exerce les métiers de journaliste, éditeur et producteur de télévision. Père de quatre enfants, il réside à Montréal.