Des grandes gueules pour un haut-fer : l'aventure vosgienne du film

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 189 pages
Poids : 930 g
Dimensions : 25cm X 26cm
Date de parution :
EAN : 9782914554602

Des grandes gueules pour un haut-fer

l'aventure vosgienne du film

de

chez Gérard Louis

Paru le | Broché 189 pages

Tout public

30.43 Indisponible

préface José Giovanni


Quatrième de couverture

Quelle aventure! Quelle histoire que la réalisation de ce film rare tourné dans les Vosges en 1965. A en revoir les images, on se surprend à être ému devant la vérité des personnages joués par des acteurs dans la plénitude de leur talent qui, au bout du bout d'une étroite vallée, ont participé à une oeuvre cinématographique devenue mythique. A l'origine, un romancier ancien tôlard, José Giovanni, imagine que des libérés conditionnels pourraient travailler hors les murs pour préparer leur réinsertion. Le roman s'intitule Le haut-fer.

Il fixe le cadre de sa fiction dans les Vosges, à Cellet, autour d'une scierie à haut-fer qu'un certain Hector Valentin tente de relancer après son retour du Canada. La beauté des paysages et des lumières, l'effet «Hautes-Vosges», une équipe de tournage qui, malgré de nombreuses difficultés, a su créer une osmose entre gens du pays et gens du cinéma, et nous voilà à chaque passage télé des Grandes gueules emportés, par une sorte de magie, dans une oeuvre partie intégrante de l'histoire du cinéma français comme de celle des Vosges.

Les souvenirs du tournage des dans la clairière du Cellet ne s'effacent pas. Les Vosgiens les conservent dans un coin de leur mémoire comme les cailloux de la chanson de Michel Sardou. Malgré et sans doute à cause des morts: Jean-Claude Rolland, André Bourvil, François de Roubaix, Lino Ventura, Pierre Frag, Jess Hahn, Robert Enrico, Michel Constantin, sans oublier le rustique patron du haut-fer du Cellet, la liste est longue et participe à l'émotion qui m'assaillira jusqu'à ma propre fin, lorsque je repense à l'aventure de ce film.

J'étais arrivé, seul, dans ma Dauphine Gordini et mes croyances de raconteur d'histoires...

José Giovanni

Un type attendait pour être servi. Il me dit qu'il n'achetait rien. Il était romancier. «Je cherche un haut-fer isolé pour écrire mon roman. Vous en connaissez un?»

On a parlé du pays, des gens, de mes ancêtres qui tenaient des scieries et puis il est parti comme il était venu. Un jour, j'ai reçu un bouquin Le Haut-Fer. Je l'ai lu bien sûr et de suite! C'était chez nous avec quelques choses en plus, mais dans l'ensemble, il m'a plu.

Plus tard, un coup de téléphone: «Les droits de mon bouquin sont achetés. On va venir... on peut se tutoyer? On va tourner dans ta région! Je vis ma plus grande aventure cinématographique... etc.» Je ne savais pas alors que c'était une aventure qui commençait pour moi aussi...

Jean Grossier