Des photographes en Indochine : Tonkin, Annam, Cochinchine, Cambodge et Laos au XIXe siècle

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 263 pages
Poids : 1640 g
Dimensions : 28cm X 34cm
Date de parution :
EAN : 9782862343112

Des photographes en Indochine

Tonkin, Annam, Cochinchine, Cambodge et Laos au XIXe siècle

chez Marval

Paru le | Relié 263 pages

Tout public

36.00 Indisponible

édition Musée Guimet


Quatrième de couverture

Indochine, un nom chargé de mémoire. Inventé par le géographe Malte-Brun -avec un trait d'union-, il traduisait l'idée de contact entre les deux grandes civilisations de l'Asie orientale pour désigner un ensemble géographique de l'Asie du Sud-Est, lié à la France pendant près d'un siècle et composé de trois pays bien distincts : le Cambodge, le Laos, le Viêt Nam.

Pour la première fois, cet ouvrage réunit des photographies provenant des divers fonds d'archives français. En majeure partie inédites, elles ont été prises par ceux qui ont abordé au cours de la seconde moitié du XIXe siècle ces terres et ces peuples alors presque inconnus, mais riches d'antiques civilisations et d'une extrême diversité culturelle.

Des paysages traités comme des tableaux aux portraits de montagnards, de musiciennes cambodgiennes, de femmes et de notables vietnamiens, c'est une exposition de véritables œuvres d'art signées de Gsell, Delaporte, Fournerau, Hocquard et d'autres qui nous est offerte.

Outre leur intérêt documentaire, une information sur l'état économique et social de ces pays et sur les tout premiers travaux de la colonisation, elles révèlent un regard partagé entre la curiosité ethnographique ou exotique et l'étonnement ou l'émotion de la découverte, notamment celle d'Angkor, avec ses vestiges surgis de l'enchevêtrement fantastique d'une végétation de jungle. Et au-delà de la vision du photographe, comment ne pas s'interroger sur le mystère d'un visage de femme cambodgienne, laotienne ou vietnamienne, ou sur l'apparente impassibilité d'un mandarin figé dans une posture de convention ? Interrogations inépuisables devant cet Autre, si étrangement différent, mais susceptible d'offrir un miroir révélateur de fantasmes.