Paru le 12/10/2006 | Broché 234 pages
Public motivé
préface Raymond Muelle
Le 1er bataillon parachutiste de choc (BPC), second bataillon de la 11e demi-brigade parachutiste de choc (DBPC), est implanté en Corse, à Calvi. Chargé de l'instruction para-commando des appelés du contingent, il forme et instruit également les cadres engagés aux techniques du combat non conventionnel, ainsi qu'aux méthodes d'infiltration et d'exfiltration clandestines.
Confronté aux contraintes des sauts en parachute à basse altitude sur zone non aménagée, le CI3 (services aériens) est à l'origine d'un concept novateur : le saut en charge haute altitude à ouverture retardée.
Voici l'histoire occultée de ces «chuteurs musette», nés dans la plus grande discrétion, comme l'exigeaient les missions qu'ils auraient peut-être, un jour, à assumer.
La préhistoire des chuteurs opérationnels racontée par ceux qui la vécurent...
C'est au cours de sa préparation militaire que Michel Viéville, Champenois d'origine, choisit les «paras». Après le 18e bataillon parachutiste à Pau, le 1er BPC en Indochine et en Algérie, le 2e RTM et les commandos au Maroc, il intègre le 1er choc à Calvi par cooptation. Il est l'un des «chuteurs musette», ces précurseurs formés en 1961 auxquels il rend hommage. Après un passage à l'EFS du 11e choc à Collioure, il est muté à Cercottes au moment de la dissolution de la 11e DBPC. Il quitte le service actif en 1968. Il est officier de réserve.