Collection(s) : L'aire anglophone
Paru le 01/11/2003 | Broché 204 pages
Public motivé
Comment un pays aussi immense que le Canada (2ème au monde par la superficie) arrive-t-il à garder sa cohésion et à ne pas s'émietter ? Grâce à la volonté de ses habitants, sans doute, qui comptent pour cela sur divers éléments, dont les communications. Parmi elles, il en est un type qui, mieux que d'autres, sait défier les distances, le climat, le relief et autres aléas : le chemin de fer. Depuis la toute première voie ferrée, ouverte en 1836, jusqu'aux services intermodaux des années 1990, en passant par le légendaire Canadian Pacific, le service postal, les vagues d'immigration ou les dissensions avec les USA, le chemin de fer a participé à toutes les étapes du développement du pays, qu'il soit d'ordre politique, diplomatique, économique ou tout simplement humain.
Certes les trains, en cette fin du 20ème siècle, se résument souvent à de lourds convois de marchandises, dénués de poésie, mais ils ne sauraient faire oublier un passé rempli d'exploits techniques, de brassage de populations et d'innovations remarquables, lesquels continuent à faire du chemin de fer un des mythes fondateurs du Canada.
Michèle Lurdos, Professeur d'anglais à l'Université Paul Valéry / Montpellier III, a enseigné à l'Université de Ouagadougou (Burkina Faso) et à l'Université de Paris X / Nanterre. Spécialiste du Commonwealth, initialement africaniste (elle a publié Côté cour, côté savane, consacré au théâtre de Wole Soyinka), elle a depuis quelques années ajouté à son arc la corde canadianiste.