Des signes pictographiques à l'alphabet : la communication écrite en Méditerranée : actes du colloque, 14-15 mai 1996, villa grecque Kérylos à Beaulieu-sur-Mer

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 376 pages
Poids : 750 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782865379965

Des signes pictographiques à l'alphabet

la communication écrite en Méditerranée
actes du colloque, 14-15 mai 1996, villa grecque Kérylos à Beaulieu-sur-Mer

chez Karthala

Collection(s) : Hommes et sociétés

Paru le | Broché 376 pages

Public motivé

29.00 Indisponible

sous la direction de Rina Viers | préface Henry de Lumley | édition Association Alphabets (Nice)


Biographie

Des deux côtés de la Méditerranée, des peuples ont laissé des signes gravés. Traces de leur culture ou préécriture ? Les grandes civilisations de la Mésopotamie et de l'Egypte possèdent les cunéiformes et les hiéroglyphes, systèmes très complexes qui réservent la connaissance de l'écriture à une élite de scribes et de prêtres. Mais, entre 1800 et 1000 avant J.-C., apparaissent au Proche-Orient quelques systèmes alphabétiques qui permettront de communiquer plus facilement.

D'autres tentatives de simplification avaient déjà existé. Les Elamites avaient inventé un syllabaire de signes linéaires à partir de signes pictographiques. Comment alors expliquer que l'écriture syllabique cunéiforme, si complexe, se soit imposée et maintenue si longtemps dans la région alors que les Ougaritains avaient inventé un alphabet cunéiforme consonantique ? Bien avant encore, les Egyptiens ont su, dès le IVe millénaire av. J.-C., isoler les consonnes de leur langue et les utiliser pour noter les noms propres. Pourquoi ces signes ne pouvaient-ils pas être utilisés pour noter tous les mots de la langue égyptienne ? Dans l'empire de Méroé, une écriture composée de signes alphabétiques et de signes syllabiques cache une langue, laquelle ?

Toutes ces initiatives, de même que l'adoption de l'alphabet, né sur le territoire charnière entre la Mésopotamie et l'Egypte, posent le problème de la relation entre l'oral et l'écrit. L'alphabet phénicien est transmis à l'Occident par les Grecs qui l'adoptent et fixent la notation des voyelles. Cet alphabet, d'origine sémitique, qui, par l'intermédiaire de l'étrusque, donne naissance à l'alphabet latin, peut donc transcrire aussi des langues indo-européennes.

L'alphabet a-t-il favorisé la communication ? Si toutes les langues étaient écrites alphabétiquement, la lecture en serait-elle plus facile ? De plus en plus dominateur, grâce à l'invention de l'imprimerie, l'alphabet sera-t-il détrôné par l'écriture électronique ou par l'image ?