Des voix ouvrières : précurseurs, écrivains, militants, éditeurs : Camille Belliard, René Bonnet, Lucien Bourgeois, Adolphe Boyer...

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 413 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85452-326-3
EAN : 9782854523263

Des voix ouvrières

précurseurs, écrivains, militants, éditeurs
Camille Belliard, René Bonnet, Lucien Bourgeois, Adolphe Boyer...

de

chez Plein chant

Paru le | Broché 413 pages

Public motivé

21.00 Indisponible

préface d'Henry Poulaille


Quatrième de couverture

Des voix ouvrières.

Jean Prugnot (1907-1980), auteur d'un seul roman, mais d'un roman très « engagé », Béton armé (1937), fut l'un des plus proches compagnons d'Henry Poulaille, l'un des rares à avoir soutenu son action par la plume tout au long d'un demi-siècle d'une amitié sans faille. Tandis que d'autres se contentèrent de profiter le plus souvent des tribunes les plus diverses que Poulaille offrait à leurs écrits, Prugnot se démena presque anonymement pour promouvoir l'incessant travail de Poulaille qui s'était mis littéralement au service des écrivains issus du peuple à travers la défense de la notion de littérature prolétarienne, qu'il cristallisa sous sa plume, et par ses activités de rassembleur, de polémiste et d'éditeur. Prugnot se mobilisa beaucoup pour présenter au public destinataire par définition de cette littérature les ouvrages qui en étaient issus et qui ne recevaient qu'un faible écho. C'est principalement dans un journal syndical de postiers, P.T.T., qu'il publia à la veille de la Seconde Guerre mondiale les articles rassemblés ici. Il y rend compte non seulement du contenu des livres mais aussi de leur sens et de leur portée, dans une liberté d'écriture totale. Animé en permanence par une pensée anarcho-syndicaliste et libertaire, cela lui valut parfois le ressentiment de certains militants engagés sous d'autres bannières plus conformistes et inféodées. Heureusement, la rédaction du journal soutint ses vues et il n'y fut jamais censuré. Avant et après-guerre, il publia dans divers périodiques, principalement de la mouvances ouvrière, d'autres articles documentés sur la littérature prolétarienne et le syndicalisme ouvrier, cette seconde source d'intérêt donnant à son oeuvre son caractère particulier. On lira ici un bon nombre de ces textes qui forment littéralement un parcours buissonnier à travers l'histoire de la littérature ouvrière et syndicale des XIXe et XXe siècles, tout en prolongeant par ailleurs le Nouvel Âge littéraire d'Henry Poulaille (1930) jusqu'à la fin des années 1950.