Paru le 02/01/2008 | Broché 63 pages
Public motivé
préface André Gounelle
Le présent essai porte sur deux romans de Conrad et il relève de ce que Paul Tillich appelle la «théologie de la culture» (ou de la «poésie» au sens de ce mot qu'indique la première section). Il ne faut pas se méprendre sur cette expression. Elle ne signifie pas seulement ni principalement que la culture est ou doit être un objet d'étude pour la théologie. Elle entend surtout indiquer et souligner que la culture est un des lieux où s'élabore une réflexion théologique. La littérature, la peinture, la musique, l'architecture, etc. traduisent une perception et une compréhension des choses qui portent sur ce qu'est le monde, ce qu'est l'être humain et ce qu'est Dieu. L'art a une portée symbolique, non pas parce qu'il renverrait à une vérité transcendante extérieure à lui-même, mais parce qu'il porte en lui et exporte (au sens d'exprime) une vérité fondamentale.
(Extrait de la préface d'André Gounelle)
Après des études de théologie aux Universités de Lausanne et d'Édimbourg puis à Harvard, Michel Despland a enseigné à l'Université Concordia à Montréal. Ses travaux ont porté sur la philosophie de la religion et sur l'histoire religieuse de l'Occident. Récemment, il a renouvelé ses lectures de romans victoriens et vient de publier Romans victoriens et apprentissage du discernement moral (Québec, Presses de l'Université Laval, 2006).