Devant le miroir

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 416 pages
Poids : 404 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
EAN : 9782221027394

Devant le miroir

de

chez R. Laffont

Collection(s) : Pavillons

Paru le | Broché 416 pages

Poche
8.05 Indisponible

traduit du russe par Irène Sokologorsky


Quatrième de couverture

Lisa Tourséva, petite élève de pension de la ville de Perm, rencontre à son premier bal un jeune étudiant de Kazan, Karnovski. Une correspondance s'établit entre eux. A travers ces lettres, c'est toute la formation de la jeune fille que l'on peut suivre, cette quête de l'autre, qui est également quête de sol. Pendant que Karnovski, à Kazan puis à Moscou, devient un mathématicien de premier plan, Lisa, ballottée par l'Histoire, se retrouve en Crimée, à Constantinople, puis à Paris et en Corse. Après avoir essayé de faire aussi des mathématiques, elle finit par prendre conscience de sa vraie vocation : la peinture. S'étant trouvés eux-mêmes, Lisa et Karnovski se trouvent enfin aussi l'un l'autre : l'amour «véritable», forgé par les souffrances et la séparation, s'affirme en eux. Lisa, dont le talent est maintenant reconnu (elle expose à Paris, Matisse dit du bien de sa peinture) songe à rentrer en Union Soviétique. Mais, épuisée par la vie, elle est malade. Karnovski finit par arracher de son côté un visa pour Paris. Arrivera-t-il à temps ? ...

Devant le miroir, publié en U.R.S.S. en 1971. est avant tout un roman d'amour. C'est nouveau et important pour la littérature russe soviétique, de plus en plus engagée dans la problématique sociale et politique. Kavérine, redécouvrant ce ressort fondamental de la dramaturgie humaine, a écrit là une œuvre dont la délicatesse et la finesse de touche font penser aux plus belles pages de La Princesse de Clèves, en même temps qu'un roman du destin, un Eugène Onéguine du monde moderne, où la fatalité, sans se dissimuler sous les conventions sociales, apparaît dans toute sa brutalité incarnée par le temps, la distance, les frontières et la mort. Œuvre maîtresse en tout cas, la première, depuis longtemps, où luit un espoir pour la littérature en Union Soviétique.