Dictionnaire de Stendhal

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 776 pages
Poids : 1200 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782745308061

Dictionnaire de Stendhal

chez H. Champion

Collection(s) : Dictionnaires et références

Paru le | Relié 776 pages

Professionnels

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Quatrième de couverture

Qu'attend-on d'un «dictionnaire» tout entier consacré à un seul auteur? Qu'il donne des renseignements sur l'homme et sur l'oeuvre, et qu'il fasse le tour des questions essentielles. Le Dictionnaire de Stendhal apportera les informations que chacun est en droit de chercher (et de trouver) dans un dictionnaire dédié à Stendhal. Sur la vie de Beyle, sur ses logements, sur ses maîtresses et sa santé, sur les bretelles et les lunettes vertes, sur son goût pour Saint-Simon et les épinards, le lecteur saura tout (et même ce à quoi il ne songeait pas), tout sur Beyle, Dominique, Bombet, Mocenigo et consorts.

Stendhal cependant n'est pas seulement Beyle, et si nous nous attachons aujourd'hui à l'homme, c'est parce que celui-ci est l'un des plus grands romanciers français. Et l'habitude est tellement prise de «réduire» Stendhal aux deux grands «billets gagnants» (Le Rouge et le Noir, La Chartreuse de Parme) que l'un des mérites du Dictionnaire sera de faire une place à tous les essais (fussent-ils des essais apparemment infructueux), de donner voix à toutes les tentatives, à toutes les ébauches de l'écrivain.

Une oeuvre, et celle de Stendhal tout particulièrement, est une déclinaison de thèmes récurrents, privilégiés. Le Dictionnaire réserve donc une large part à l'étude des thèmes, qui peuvent être relativement communs, partagés par de nombreux autres écrivains (ambition, amour, argent, femmes, morale, politique, société), ou plus spécifiques, plus intimement beylistes (arbre, archet, beylisme, chicane, clocher, couvent, égotisme, espion, opéra, prison...).

Ces principes posés, il nous a semblé que Stendhal ne pouvait «se résumer» à sa vie, à ses amis, à ses modèles, à ses thèmes favoris, à ses oeuvres. Un écrivain est un homme de plume qui use d'un lexique particulier, d'une langue qui lui est propre. «J'ai un dictionnaire tout à part moi»: ces mots de Montaigne, l'auteur de La Chartreuse de Parme, plus qu'aucun autre écrivain peut-être, aurait pu les contresigner: Stendhal est à ce point «singulier» qu'il a bien plus qu'un dictionnaire «tout à part lui». «Cristallisation» «égotisme» «fiasco», «happy few», «tourisme»: ce sont là autant de termes (et il en est bien d'autres) qui portent la marque de fabrique de Dominique, qui sont passés dans la langue commune par le biais de Stendhal, grand amateur et forgeur de néologismes, écrivain attaché à certains vocables qui, assurément, méritaient qu'on leur fasse une place. Sans doute ne serait-ce pas vraiment «saisir» Stendhal que de ne pas le surprendre dans ses expressions favorites, dans ses mots «fétiches», lourds de tout un imaginaire, de toute une vision du monde dont il fallait rendre compte. C'est pourquoi, outre les informations et rubriques attendues, ce Dictionnaire a pris le parti de sélectionner un certain nombre de termes typiques (bruit, chasse, chute, étiolé, odieux...), de formules («etc. etc.», «lo-gique» «To the happy few») qui signent Stendhal, et que le «lecteur bénévole» ne nous aurait pas pardonné d'avoir omis.