Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 09/02/2011 | Broché 430 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Karine Lalechère | préface Mary V. Dearborn, Salvatore Difalco | postface Zsolt Alapi
Dieu bénisse l'Amérique
« Le trajet de retour jusqu'à Oak Street est un supplice. Comme c'est l'été, tous les voisins se prélassent sur leur véranda en maillot de corps. Ils fument des Raleigh ou des Pall Mall, boivent la bière au goulot et pelotent les miches polonaises rebondies de leurs femmes. Ils ne lâchent pas des yeux la famille Zajack. Ces fouines puantes espèrent toujours un spectacle - et rien ne vaut une bonne bagarre, qu'on se foute sur la gueule et qu'on s'empoigne par les cheveux. Eh bien, ils vont être servis ».
« C'est une histoire qui vous tombe dessus comme une volée de coups, agressive et violente, d'un humour noir et mordant. Quand on lit un texte pareil, on sait qu'on est vivant, et il vous accompagne longtemps une fois le livre refermé. »
Salvatore Difalco, auteur de Mountie at Niagara Falls and Other Brief Stories, Anvil Press, 2010
« Non content d'être à la hauteur de ses ambitions, ce roman est magnifique. Je ne me lasse pas des loufoqueries des Zajack et des aventures de Max. À mon avis, il peut en remontrer à Miller. »
Mary Dearborn, auteur de Henry Miller, biographie, Belfond, 1991
Après Putain d'Olivia (avril 2009), Confessions d'un loser (février 2010), le tenace Mark SaFranko, auteur fétiche de 13e Note, l'homme dont Dan Fante dit qu'il « préfère écrire que respirer », fait revivre une dernière fois son héros et alter ego, Max Zajack. Après l'échec amoureux, après les débauches d'un merveilleux loser, cette fois-ci Mark SaFranko nous révèle l'enfance de son personnage. Comme de coutume, SaFranko puise ses histoires dans l'abîme sombre de sa propre existence. Écrivain prolixe, il est également musicien, acteur et peintre à ses heures. À soixante et un ans, il vit actuellement à Montclair dans le New Jersey avec sa femme et son fils.