Dieu, l'univers et la sphère infinie : penser l'infinité cosmique à l'aube de la science classique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 610 pages
Poids : 666 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782226170996

Dieu, l'univers et la sphère infinie

penser l'infinité cosmique à l'aube de la science classique

de

chez Albin Michel

Collection(s) : Bibliothèque Albin Michel

Paru le | Broché 610 pages

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Quatrième de couverture

Selon la conception antique et médiévale de l'univers, le ciel ne saurait être infini, puisqu'il tourne... À la suite du renversement copernicien, qui immobilisa la sphère des étoiles et mit la Terre en mouvement, la question de l'infinité cosmique s'imposa. Encore habité par l'idée d'un monde clos et fini, Copernic préféra laisser cette interrogation aux philosophes, puisqu'elle ne changeait rien à ses mesures angulaires ni à ses tables astronomiques.

Partant de cette idée prometteuse d'infini, des savants de toute l'Europe ouvrirent de nouvelles perspectives aux préoccupations métaphysiques, théologiques et scientifiques de l'époque. En abandonnant la centralité, la réflexion déboucha sur une pluralité infinie de centres, puisque, «dans la sphère infinie, le centre est partout et la circonférence nulle part».

Malgré les censures de l'Inquisition, la plupart des grandes philosophies contribuèrent à l'essor de cette nouvelle conception de l'univers, qui, conjointement, inspira aussi la littérature de l'époque où foisonnaient les voyages cosmiques à travers la multiplicité des mondes. De Dieu à l'Univers, puis à l'Esprit qui les pense : voilà l'itinéraire que Jean Seidengart emprunte dans ce livre qui retrace, avec rigueur, les étapes d'une refonte de l'idée d'infini à l'aube des temps modernes et de la révolution scientifique.

Biographie

Professeur à l'Université de Paris-X-Nanterre où il enseigne la philosophie et l'histoire des sciences, Jean Seidengart consacre l'essentiel de ses travaux à la pensée cosmologique dans ses relations avec les sciences et la philosophie.