Collection(s) : Grandes traductions
Paru le 02/05/2018 | Broché sous jaquette 495 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Renaud Morin
Dieu ne tue personne en Haïti
Jérémie, « la Cité des poètes », est une petite ville d'Haïti qui semble coupée du monde faute de routes praticables. C'est là, face à une mer de carte postale, qu'atterrit l'Américain Terry White, ancien shérif de Floride, après avoir accepté un poste aux Nations unies. Rapidement happé par la vie locale et ses intrigues politiques, il se lie d'amitié avec Johel Célestin, un jeune juge respecté de tous, qu'il convainc de se présenter aux élections afin de renverser le redoutable sénateur Maxime Bayard, un homme aussi charismatique que corrompu. Mais le charme mystérieux de Nadia, la femme du juge, va en décider autrement, alors que le terrible séisme de 2010 s'apprête à dévaster l'île...
Portrait féroce du pouvoir et magnifique histoire d'amour, ce roman inspiré de l'expérience de l'auteur rend un vibrant hommage à l'énergie éclatante des Haïtiens et de leur culture. Avec le regard d'un journaliste et la verve d'un collectionneur d'histoires, mêlant la tragédie à un humour ravageur, Mischa Berlinski s'impose comme un incroyable conteur.
Né à New York en 1973, Mischa Berlinski a été journaliste avant de se consacrer à l'écriture. Son premier roman, Le Crime de Martiya Van der Leun (Albin Michel, 2010), finaliste du National Book Award, a été traduit dans une dizaine de langues et récompensé par le prestigieux Whiting Award. Entre 2007 et 2011, il a vécu en Haïti avec son épouse, alors membre du personnel civil de la Mission des Nations unies en Haïti (MINUSTAH), une expérience qui a nourri son deuxième roman, Dieu ne tue personne en Haïti.
Il vit aujourd'hui à New York avec sa famille.