Disperser le pouvoir : les mouvements comme pouvoirs anti-étatiques : soulèvements et organisation à El Alto (Bolivie, 2003)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 189 pages
Poids : 267 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782844052346

Disperser le pouvoir

les mouvements comme pouvoirs anti-étatiques
soulèvements et organisation à El Alto (Bolivie, 2003)

de

chez L'esprit frappeur

Collection(s) : Le lieu commun

Paru le | Broché 189 pages

Public motivé

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préface Miguel Benasayag | traduit de l'espagnol par Evelyn Miranda | révisions et corrections Anne-Leïla Olliver, Sarah Ilitch, Jérôme Dufaur


Quatrième de couverture

Disperser le pouvoir décrit un moment... Les mobilisations de l'année 2003, connues plus tard sous le nom de «guerre du gaz» et qui mirent en fuite le président de l'époque, Gonzalo Sánchez de Lozada. L'épicentre de cette guerre est la ville d'El Alto, que Zibechi appelle la «capitale aymara d'Amérique».

Nous savons que pour dissuader toute révolte, le gouvernement central peut réprimer, torturer, tuer. Détruire. Mais ce que le pouvoir ne peut pas, c'est incarner la sève qui fait vivre le corps social. C'est là l'intérêt de Disperser le pouvoir, qui décrit la façon dont se développe le contre-pouvoir lors de ces mobilisations.

Le livre de Zibechi n'est pas l'histoire d'un leader et de son mouvement ou de ses promesses. Chronique de l'ascension d'une puissance, il expose un processus organique d'articulation, de fabrication de la puissance. Cet enseignement majeur donne à l'ouvrage une valeur universelle : il met en opposition l'histoire des alliances et des superstructures, à une histoire organique multiforme de la puissance.

Miguel Benasayag