Collection(s) : Le savoir de Mantice
Paru le 30/11/2016 | Broché 252 pages
Public motivé
sous la direction de Florence Alazard, Stéphan Geonget, Laurent Gerbier et Paul-Alexis Mellet | publié par le Centre d'études supérieures de la Renaissance
Le dissensus, ce n'est pas le conflit, mais c'est l'opinion nouvelle, celle qui contraint les hommes de la Renaissance à penser la rupture ou l'opposition, et à apprendre à supporter la différence. De Jean de Marconville qui se demande « d'où procede la diversité des opinions des hommes » à Menocchio qui, face à des inquisiteurs soucieux d'identifier ses complices, soutient qu'il n'a « jamais rencontré quelqu'un qui ait ces opinions, et ces opinions qu'[il a] eues, [il] les [a] tirées de [son] cerveau », on a pensé l'apparition de la « novelleté » comme un des signes qui permettent de définir la période du XVe au XVIIe siècle. Dirigé par Florence Alazard, Stéphan Geonget, Laurent Gerbier et Paul-Alexis Mellet (tous enseignants-chercheurs au Centre d'Études Supérieures de la Renaissance), ce volume pluridisciplinaire interroge la façon dont les sociétés de la première modernité réagissent aux discordances des opinions, particulièrement quand on ne se contente plus de bannir au loin celui ou ceux qui pensent différemment et quand le groupe ne vole pas en éclats mais se maintient d'une façon ou d'une autre.