Distances : XVIe-XVIIIe siècles

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 231 pages
Poids : 374 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-320-0500-2
EAN : 9791032005002

Distances

XVIe-XVIIIe siècles

chez Presses universitaires de Provence

Collection(s) : Le temps de l'histoire

Paru le | Broché 231 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Distances

XVIe-XVIIIe siècles

À l'époque moderne, la distance est au coeur de nombreux phénomènes socio-culturels tels que la diplomatie, les voyages, la gestion des territoires et les échanges épistolaires. Contrainte et moyen de l'action, la distance est aussi un outil politique et un objet d'écritures. Les pouvoirs politiques surpassent la distance par des intermédiaires, qu'ils soient des acteurs, tels les maîtres de postes, ou des objets, telles les correspondances. Quantifiable et mesurable, la distance implique des enjeux économiques et politiques, comme la production de cartes et le découpage administratif de territoires. Par le vécu des acteurs, elle reconfigure les relations sociales, soumises à l'attente, à la présence par les lettres et à l'éloignement émotionnel. La distance interroge l'efficacité de l'action à la fois dans le temps différé et dans l'espace lointain. Les journaux de voyage révèlent la distance par la narration du temps long ou par la perception des acteurs. L'écriture devient une représentation de l'éloignement physique, émotionnel ou social. Vivre, raconter et agir face à l'éloignement, représenter les territoires, écrire pour maintenir le contact, tels sont les enjeux qu'engendre la distance. Cet ouvrage collectif invite à percevoir les distances - spatiales, sociales et symboliques -, à travers ceux qui les ont vécues et ressenties, entre le Pérou et la Perse, en passant par les Antilles et l'Italie, à l'époque moderne.

Biographie

Florie Imbert-Pellissier est doctorante à l'EHESS. Sa thèse porte sur les modes d'habiter au sein du terroir de Marseille au XVIIe siècle.

Angelo Odore est ingénieur de recherche à l'université Rennes 2. Il est titulaire d'un doctorat sur la Révolution française à Marseille.

Léa Renucci est docteure en histoire (Centre Norbert Elias). Ses recherches s'inscrivent en histoire sociale et culturelle de l'époque moderne, et portent sur les pratiques de sociabilités lettrées et les correspondances.