Droit & opéra : colloque des 14 décembre 2007 et 14 mars 2008

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : X-374 pages
Poids : 613 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-275-02800-2
EAN : 9782275028002

Droit & opéra

colloque des 14 décembre 2007 et 14 mars 2008

chez LGDJ

Collection(s) : Collection de la Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers

Paru le | Broché X-374 pages

Professionnels

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sous la direction de Geneviève Koubi et Mathieu Touzeil-Divina


Quatrième de couverture

Droit et Opéra

Les contributions ici rassemblées sont issues de deux journées de colloque (Opéra National de Paris, Opéra Bastille, 14 décembre 2007 et Université de Poitiers, Faculté de droit et des sciences sociales, 14 mars 2008). Elles ont pour objet l'étude et l'analyse de la confrontation de deux mondes que tout semblait peut-être opposer : le droit et l'opéra.

Car, si l'on veut bien dépasser ce premier a priori, il s'avère que l'opéra, comme toute création humaine est également au coeur d'un entrelacs juridique. En effet, les liens potentiels - et parfois conflictuels - entre droit et opéra sont multiples et toutes les « branches » du droit y sont sollicitées. En droit public et administratif, par exemple, il s'agit de questionner l'intérêt général : l'opéra est-il un service public ? Conséquemment, tout administré y a-t-il librement accès dans le respect du principe d'Égalité ? L'Opéra doit-il formellement être incarné par une institution publique ; et, si oui, de quelle nature ? Un établissement public (industriel, administratif ou de coopération culturelle) ? Une régie ou bien une personne privée que le mécénat et / ou les intérêts publics et privés traduiraient ? Du point de vue de l'histoire du droit et des libertés publiques, ensuite, comment faut-il appréhender la liberté d'expression du média lyrique ? N'était-ce pas (et jusqu'à quand ?) un instrument au service du Prince et / ou - à l'inverse - un moyen de le critiquer ? De même, puisqu'il s'agit d'un média, de nombreuses questions s'imposent en matière de propriété intellectuelle et artistique : à qui appartient une oeuvre ? Quelle est la part et quels sont les droits de l'interprète, du metteur en scène, du chef d'orchestre et de celui qui, après plusieurs siècles parfois, en a proposé une nouvelle publication ? En matière de droit processuel, en outre, ne peut-on pas relever des mises en scène parfois « théâtrales » du droit lui-même ? Enfin, comment appréhender les représentations que les opéras et leurs librettistes ont pu se faire du droit, de la Justice, etc. ?
MTD