Du beau au sublime dans l'art : esquisse d'une métaesthétique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 142 pages
Poids : 152 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8251-4225-7
EAN : 9782825142257

Du beau au sublime dans l'art

esquisse d'une métaesthétique

de

chez Age d'homme

Paru le | Broché 142 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Ce livre, concis mais dense et rigoureux sur le plan conceptuel, jette les bases, à partir d'une analyse philosophique de l'art contemporain, d'une nouvelle approche de l'esthétique : ce que j'appelle, dans une perspective originale et inédite, une « métaesthétique », dont le critère primordial est non pas l'idée du « beau » (dérivée de notre tradition platonicienne), mais bien du « sublime » (via la Critique de la faculté de juger de Kant notamment), là même où l'« informe » ou le « difforme », voire ce qui est communément réputé « laid », peuvent acquérir en art, lorsqu'ils se voient traités (« sublimés ») par le génie de l'artiste, une valeur de transcendance qualitative (à l'instar du « mal » chez Nietzsche, Baudelaire, Artaud ou Bataille).

Car le « beau », canon majeur de l'esthétique traditionnelle, ne constitue plus à l'évidence, aujourd'hui, un critère nécessaire et suffisant pour appréhender, apprécier ou juger, l'art contemporain. Le « beau », pas plus que le « bien », n'est plus en effet, depuis la critique nietzschéenne des valeurs judéo-chrétiennes, son objet premier. Il faut donc passer à un autre critère : celui, précisément, du « sublime », entendu non pas nécessairement comme une catégorie supérieure du « beau », bien qu'il ne l'exclue certes pas a priori et puisse même parfois l'intégrer, mais aussi souvent, et paradoxalement, comme son exact contraire. Exemples : l'oeuvre de Pablo Picasso (corps démembrés ou déconstruits), de Francis Bacon (visages concassés ou ensanglantés) ou de Lucian Freud (corps obèses et flasques).

Ainsi ce passage du « beau » au « sublime » correspond-il au passage de l'esthétique à la métaeshétique. Mieux, et pour employer une analogie : la métaesthétique est à l'esthétique ce que la métaphysique est à la physique.

Ce texte se veut donc novateur, sinon d'avant-garde, et projeté vers un important débat critique, aujourd'hui, autour de l'art contemporain.

Bref : la métaesthétique, c'est ce qui vient, en philosophie de l'art, après l'art contemporain ! Mais aussi via un essentiel retour à la sublimité du dandysme...

Du même auteur : Daniel Salvatore Schiffer