Du tout et de tout. Récits de Belzébuth à son petit-fils : critique objectivement impartiale de la vie des hommes

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 1151 pages
Poids : 810 g
Dimensions : 12cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-909201-76-4
EAN : 9782909201764

Récits de Belzébuth à son petit-fils

critique objectivement impartiale de la vie des hommes

de

chez Bois d'Orion

Serie : Du tout et de tout

Collection(s) : Sagesses

Paru le | Relié sous jaquette 1151 pages

Tout public

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traduit du russe par Jeanne de Salzmann avec l'aide de Henri Tracol | avant-propos Institut G.I. Gurdjieff de Paris


Quatrième de couverture

Jusqu'en 1924, Georgi Ivanovitch Gurdjieff n'enseigne qu'à un petit cercle d'élèves, en leur communiquant ses idées d'une façon directe. Cette année-là, à la suite d'un grave accident, il estime nécessaire de les faire connaître « sous une forme accessible à tous ». À travers un livre, il susciterait chez un lecteur inconnu un courant de pensées inhabituel.

Dès lors, sans délaisser pour autant ses autres activités, il se plie au métier d'écrivain, avec une sorte d'habileté artisane. Son oeuvre est écrite dans des conditions souvent difficiles et dans les lieux les plus divers.

Quelques années plus tard, ce n'est pas un seul mais toute une série de livres qu'il achève. Il intitule cet ensemble « Du tout et de tout ». Les Récits de Belzébuth à son petit-fils en constituent la première partie. En 1948, un an avant sa mort, Gurdjieff en fait préparer l'édition en plusieurs langues. L'année 1950, il paraît simultanément en Amérique, en Angleterre et en Autriche. Il n'est publié en France qu'en 1956.

Ce livre est aussi un événement humain, il s'adresse à tous ceux qui portent en eux des questions fondamentales auxquelles ni la science, ni la philosophie ne leur ont paru fournir de réponse. Ce livre sera une traversée difficile, en terre inconnue, mais pour qui accepte de s'y engager, une bien grande aventure.

Ces Récits constituent la première série de l'oeuvre écrite de G. I. Gurdjieff, qui en comprend trois.

L'auteur leur assigne le rôle « d'extirper du penser et du sentiment du lecteur, impitoyablement et sans le moindre compromis, les croyances et opinions enracinées depuis des siècles dans le psychisme des hommes, à propos de tout ce qui existe au monde ».

Gurdjieff y expose ses idées sous la forme d'une allégorie à « l'échelle de l'univers », centrée sur une question essentielle : le sens de la vie humaine.

Biographie

Georgi Ivanovitch Gurdjieff naît en 1877 ( ?) à Alexandropol, d'un père grec et d'une mère arménienne. Son enfance est imprégnée des récits et poèmes d'une antique culture orale dont son père était dépositaire. Il reçoit une éducation à la fois scientifique et religieuse.
De nombreux faits le convainquent qu'une connaissance réelle de l'homme et de la nature avait existé dans le passé. Accompagné par quelques « Chercheurs de Vérité », il entreprend de périlleuses expéditions.
Gurdjieff réussit à entrer en rapport avec des communautés isolées d'Afrique, du Moyen-Orient, d'Asie Centrale et du Tibet, au sein desquelles il recueille les éléments dispersés d'un enseignement traditionnel. Il parvient à les vivre et à reconstituer l'unité de la connaissance qu'il cherchait.
En 1912 c'est un tout autre homme qui apparaît à Moscou ; l'un de ses premiers élèves, P. D. Ouspensky, en témoignera plus tard, dans son livre Fragments d'un enseignement inconnu.
La guerre, puis la révolution le conduisent à Tiflis, puis à Constantinople, avant qu'il ne s'établisse en 1922 près de Fontainebleau, où il fonde « l'Institut pour le développement harmonique de l'homme ». Dans les années trente, il finit par le fermer et vit alors à Paris, où, sous l'Occupation, il y poursuivra ses activités.
Le 29 octobre 1949, Gurdjieff meurt à l'Hôpital Américain de Neuilly, mais sa pensée est transmise, et la connaissance pour laquelle il a tant lutté demeure vivante.