Paru le 22/11/2023 | Relié 299 pages
dessin de Grégory Mardon
Qui a tué Dulcie September, le 29 mars 1988, dans le local parisien de l'ANC, parti de Nelson Mandela ?
C'est précisément à cette question qu'a essayé de répondre le journaliste Benoît Collombat en enquêtant pendant près de dix ans sur les circonstances de la mort de cette militante anti-apartheid.
En interrogeant un certain nombre de protagonistes proches de Dulcie September, témoins, suspects ou encore acteurs politiques des années 80, le journaliste pointe rapidement du doigt le caractère sensible de cette affaire, qui n'a jamais été vraiment résolue. Car derrière cet assassinat se cachent des enjeux touchant aux plus hautes sphères étatiques, à commencer par les relations ambiguës entretenues par la France avec l'Afrique du Sud apartheid, concernant la vente d'armes et l'aide à l'armement nucléaire.
Une enquête journalistique passionnante !
Représentante en France de l'African National Congress (ANC), le parti de Nelson Mandela, alors emprisonné en Afrique du Sud, Dulcie September est assassinée le 29 mars 1988, à Paris. Elle avait 52 ans.
Qui a tué Dulcie September ? Et pourquoi ?
Inflexible et déterminée, elle a consacré toute son énergie à lutter contre l'apartheid, c'est-à-dire contre le régime raciste de Pretoria. Elle dénonçait notamment le non-respect par certaines entreprises françaises de l'embargo international sur les ventes d'armes et la coopération nucléaire avec l'Afrique du Sud. Dulcie September était devenue très gênante.
Sa mort suscite une vive émotion en France. Pourtant, l'enquête judiciaire se solde par un non-lieu en juillet 1992. Trente-cinq ans après son assassinat, les proches de Dulcie September espèrent toujours la vérité...
Et si cette vérité conduisait au plus haut sommet des États français et sud-africain ?
Derrière l'assassinat de Dulcie September se dessine un véritable polar géopolitique, où l'argent et le cynisme font la loi.
Après cher pays de notre enfance et le choix du chômage, Benoît Collombant nous dévoile sa nouvelle grande enquête, fouillée et haletante,que sublime le dessin profond et sensible de Grégory Mardon
