Paru le 15/03/2004 | Relié sous jaquette 248 pages
Tout public
Yu-k'ö quand il peignait un bambou, Voyait le bambou et ne se voyait plus lui-même.
Est-ce assez de dire qu'il avait perdu conscience de lui-même? Comme en transe, il délaissait son propre corps.
Son corps se transformait, devenait bambou, Et une fraîcheur inépuisable se créait.
De Zhuangzi, il n'en est plus en ce monde.
Qui pourrait alors comprendre une aussi profonde concentration? Un tel homme, il n'en est plus aujourd'hui.
Su Dongpo
On m'a raconté que les professeurs chinois disaient à leurs élèves: quand vous dessinez un arbre, ayez la sensation de monter avec lui quand vous commencez par le bas».
Henri Matisse