Paru le 11/04/2024 | Broché 119 pages
Tout public
En effet, contre vents et marées, j'affirme que l'écologie constituée en idéologie et en parti n'a pas sa place en politique. Non que je conteste le réchauffement climatique. [...]
Ce que je conteste haut et fort, ce sont les velléités d'imposer la régression à l'ensemble de la population. C'est la culpabilisation permanente et outrancière des pauvres bougres qui empruntent les voies aériennes pour rejoindre leur famille à la Guadeloupe ou au Portugal une fois l'an lors des migrations estivales.
Sandrine Rousseau, Marine Tondelier, Jean-Marc Jancovici, tous nous alertent sur la fin du monde. Pour l'éviter, il faudrait ne plus voyager, manger végétarien, ne plus faire d'enfant, ne plus rouler en voiture. Bref, revenir deux cents ans en arrière. Mais comme ce régime drastique ne plaît pas aux citoyens, nos ténors d'un monde plus vert en appellent à l'autoritarisme, à la dictature.
Une déviance qui vient de loin, de la lutte contre le progrès et les Lumières qui a connu son point d'orgue au XXe siècle avec le nazisme et Polpot grands défenseurs des droits de la nature. Il est temps d'établir la généalogie de l'écologisme politique et de mesurer les risques qu'il présente. Allons-nous subir les affres d'un fascisme vert ? C'est le danger que nous encourons aujourd'hui.
Marc Viellard, né en 1961 à Reims, est l'auteur de six livres, dont les Amants de la Commune et les Bâtisseurs et plusieurs essais, et de nombreux articles dans la presse destinée aux collectivités locales. Membre de l'Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires (AEAR), il participe aux nombreux débats, animations et manifestations de cette organisation qui a pour vocation de « Penser le monde pour le changer. » Il a assumé la (lourde) charge de rédacteur en chef de la Revue Commune et de la Revue Humanisme du GODF.