Economie politique (L'), n° 43. La crise alimentaire qui vient

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 112 pages
Poids : 150 g
Dimensions : 15cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35240-041-7
EAN : 9782352400417

La crise alimentaire qui vient

chez Alternatives économiques

Serie : Economie politique (L'). Vol 43

Paru le | Broché 112 pages

Public motivé

Revue
10.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Le capitalisme contemporain pose quatre problèmes d'envergure : ses méthodes de production entretiennent une crise écologique qui peut anéantir la planète ; le mode de fonctionnement intrinsèque de sa finance produit une instabilité destructrice de croissance et d'emploi ; la répartition des revenus qu'il suscite accroît les inégalités ; alors que la Terre peut a priori nourrir ses habitants, tous les experts annoncent une crise alimentaire qui vient.

La bonne nouvelle, c'est que l'arrivée au pouvoir de Barack Obama a incontestablement changé la donne mondiale, le message américain étant désormais que la planète doit être sauvée, la finance régulée et les hauts salaires maîtrisés. De plus, le G20 est en train de se substituer au G8 pour trouver des compromis qui laisse leur place aux pays émergents. Enfin, la crise des subprime est venue mettre un coup supplémentaire sur la tête d'un libéralisme porteur d'inégalités et d'instabilité.

Pour autant, là où la crise des années 1930 avait complètement changé la donne en faveur d'une économie régulée, la crise actuelle, en dépit de ses lourds dégâts, ne semble pas un traumatisme suffisant pour provoquer un changement identique. A l'image du président Sarkozy déclarant à Versailles qu'il faut «produire plus et consommer davantage», les dirigeants politiques peinent à changer de logiciel en matière environnementale. Enfin, si le libéralisme économique se meurt, la gauche a été incapable de bâtir une alternative crédible qui trouverait aujourd'hui son débouché naturel.

Si on ne change pas le capitalisme, d'autres crises se prépareront, plus violentes, et peut-être plus dangereuses pour l'avenir de nos sociétés.