Collection(s) : Littérature française
Paru le 15/11/2007 | Broché 286 pages
C'est le roman d'un pays : le Périgord Noir pris entre Vézère et Dordogne. Depuis les lointaines époques géologiques, les traces sont visibles du long vécu : convulsions, naissance d'une flore propre : chênes noirs, arbres à aubier, saules, oseraies, roseaux, châtaigniers... Paul Placet donne la parole aux rivières, aux collines, aux forêts, à la faune, à l'immense rumeur de l'obscur. Il nous parle des érosions, des sédiments avec leurs traces fossiles, des pollens véhiculés, de la vie dans ses péripéties et ses métamorphoses. L'homme, à son tour, intervient pour coloniser, avec la vigne et le blé ; il dresse toute une architecture militaire, religieuse, paysanne. Parce que la vie écrit, pour qui sait lire et regarder, le plus extraordinaire des romans.
Paul Placet a été l'ami très proche de François Augiéras qu'il rencontre en 1949. Instituteur aux Eyzies de Tayac, sur les bords de la Vézère, il obtient en 1954 un premier détachement outre-mer, à Madagascar, puis un second, en 1958, au Mali. C'est là que prend corps le projet du livre Les Cahiers d'Ibrahim (La Différence, 2005). Outre un volume de correspondance avec François Augiéras, il publie divers ouvrages pour faire connaître son oeuvre - dont, à la Différence, Augiéras, le peintre, et dans la collection « Minos », François Augiéras, un barbare en Occident (2006). Il est le co-auteur de La Chasse fantastique (2005).