Serie : Ecrits inédits. Vol 3
Paru le 10/02/2005 | Broché 251 pages
traduit par Lubomir Guentchev | texte établi par Alain Vuillemin | avec avec le concours de Roumania Stantchéva, Elena Guéorguiéva et Véronique Lavorel
Le choix des poèmes que Lubomir Guentchev a voulu traduire a obéi à plusieurs intentions. Le traducteur a voulu d'abord témoigner de son admiration pour un écrivain en qui il aurait senti, d'emblée, «l'irrésistible empreinte du génie». Il a voulu aussi faire connaître la «richesse d'idées et d'émotions, l'abondance et l'ampleur des images, la puissance de l'expression», alliées chez Théodor Traïanov à une pensée poétique dense, musicale, «fortement synthétique». C'est cette poésie, cette «synthèse», cette densité qu'il a tenté de restituer. Ce n'est probablement pas le moindre mérite de ce travail de traducteur mené de 1969 à 1973, par Lubomir Guentchev, dans l'obscurité la plus totale.
En couverture: dessin de Christinka Gouchéva
Théodor Traïanov (1882-1945) est un auteur qui est regardé comme l'un des principaux introducteurs du symbolisme dans la littérature bulgare à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Diplomate, poète, traducteur, puis journaliste, essayiste et dramaturge, il se situe toutefois à part, en dehors des courants, des modes et des tendances qui prévalaient à cette époque en Bulgarie. Une génération le sépare de son traducteur, Lubomir Guentchev (1907-1981), un autre poète qui s'est consacré à le traduire ou, plus exactement, à le transposer en des «versions françaises».