Ecritures migrantes du genre. Croiser les théories et les formes littéraires en contextes comparés

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 269 pages
Poids : 480 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7453-3439-8
EAN : 9782745334398

Croiser les théories et les formes littéraires en contextes comparés

chez H. Champion

Serie : Ecritures migrantes du genre

Collection(s) : Colloques, congrès et conférences sur la littérature comparée

Paru le | Broché 269 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Il s'agit ici, en une quinzaine d'essais et l'examen de plusieurs voix féminines et plusieurs littératures, de considérer à nouveaux frais l'inscription du genre - le genre genré, sexuel, masculin/féminin, les entames infinies des différences sexuelles et textuelles - en ce qu'il y va de l'être lettré du vivant et de ses récits aléatoires, lesquels avancent sur les brisées des genres littéraires. Ou, pour le dire autrement : il s'agit, en rapprochant d'une part le concept de « genre », appellation administrative officielle désormais, et d'autre part le phénomène des « écritures migrantes », celles-ci désignant, depuis les années 1980 au Québec, une littérature des bifurs et des troubles de l'introuvable identité, de déconstruire le mot monolithe « genre », par croisées comparatives.

Les formes d'hybridité étudiées se déploient selon quatre étapes analytiques, scandées par les interventions d'écrivains : Nathanaël (Exulant ou la pluie), Ying Chen (Le plus grand obstacle), Régine Robin (Toutes mes vies) ainsi que les témoignages de Nouryé-Neyr el-Nissa (Notre évasion du harem) et de Yolande Cohen (Retours sur un départ, de Meknès à Montréal). Les analyses considèrent la puissance de subversion des études de genre et leurs enjeux méthodologiques (Partie I : Comment penser-pratiquer une décolonisation de la pensée du genre), les perspectives ouvertes par l'écriture de fiction et les processus de déconstruction poétique-politique des appartenances (Partie II : Désappartenir, dénaître ou les langues du dépanneur), la poétique de la désinstallation (Partie III : Exulance, survivance, migrance), et finalement s'attachent aux configurations de l'extrême et des « co-vivances » (Partie IV : Dans l'intervalle, quelles co-vivances ?).