Collection(s) : Etudes et essais sur la Renaissance
Paru le 25/04/2006 | Relié 538 pages
Public motivé
Rome a toujours fasciné ceux qui se sont promenés dans ses textes et dans ses rues. Des Anciens aux Modernes, mille reflets en ont émané. Nous avons eu envie de les capter à notre tour. On les retrouvera chez les écrivains les plus divers de Properce à Pétrarque, à Montaigne, à Du Bellay, aux auteurs de tragédies et de parodies du XVIIe siècle. On les rencontrera chez les premiers grands voyageurs que sont de Brosses, Goethe, Chateaubriand et Stendhal ; chez ceux aussi qui sont attentifs aux suggestions du désenchantement, comme les Goncourt ou Zola, ou qui vont même jusqu'au dénigrement, comme Gracq, Grenier ou Schlumberger. On n'oubliera pas d'évoquer les écrivains de l'intérieur souvent admirables, comme Belli, Moravia ou Pasolini. Quant au dernier mot, il reviendra à deux romanciers francophones, Butor et Curvers, car leurs récits résument les principaux aspects de l'effet de Rome, comme lieu d'apprentissage... d'un apprentissage qui n'exclut pas l'art de la quitter.
Arnaud Tripet a enseigné aux Universités de Chicago et de Lausanne les littératures française et italienne. Comparatiste, il s'est intéressé tout particulièrement à la tradition romane et à l'humanisme. Il est l'auteur de L'inquiétude et la forme. Essai sur Foscolo (1974), La Rêverie littéraire. Essai sur Rousseau (1979), Montaigne et l'art du prologue au XVIe siècle (1992), Entre Humanisme et Rêverie (1998), Amiel et les jours de Dieu (2001), Pétrarque ou la connaissance de soi (2004). À paraître, Poétique du secret.